Connaissances

Vie en cage, destruction, malpropreté, alimentation à base de granulés, rongeur… Les erreurs sur le lapin et ses besoins ne manquent pas. Petite présentation de cet animal à grandes oreilles.

Lapin, qui es-tu ? Issu du lapin de garenne, le lapin domestique existe à travers de nombreuses races, allant du plus petit modèle au géant, pour une multitude de couleurs et une grande diversité de robes.

Il fait partie des lagomorphes comme le lièvre et n’est pas un rongeur.

Une vie en cage ? Contrairement à l’idée reçue, le lapin s’adapte très bien à une vie en liberté au sein du foyer car c’est un animal naturellement propre qui fera ses besoins dans son bac. Si cette vie en liberté, n’est pas possible, une semi-liberté peut être envisagée (enclos avec sorties en liberté).

Le lapin est un animal sociable, doux et curieux. Il est toutefois sensible au stress et peut facilement prendre peur. Dans le respect, il peut cohabiter avec d’autres animaux et devenir très proche des humains. De plus, étant un animal social, il apprécie la présence d’un congénère pour s’épanouir.

Quelle alimentation ? Herbivore, il doit bénéficier d’une alimentation équilibrée et diversifiée. La base de son alimentation sera un important apport en fibres par le foin, nécessaire pour un bon fonctionnement de son transit et à l’usure de ses dents. A cette base s’ajoute un apport de verdure, de légumes et de fruits adaptés. Les granulés restent un extra, non indispensable.

Et ta santé ? Côté santé, l’observation est de mise. En effet, animal de proie, le lapin cache ses symptômes et un problème découvert peut donc être présent depuis longtemps.

Malheureusement comme la majorité des NACs (Nouveaux Animaux de Compagnie), le lapin est un animal facile à se procurer, qui fait les frais d’achats coups de cœur et irréfléchis. Comme tout animal, l’avoir à ses côtés est une responsabilité. Pensez à vous informer avant et favoriser l’adoption par les associations ou par les refuges.

Quelques sites d’associations :
https://margueritecie.org/
https://www.white-rabbit.org/
http://www.aninounou.fr/

Le lapin est un animal surprenant et très intéressant, qui gagne à être connu et mieux intégrer au sein des foyers 🐰

Il est habituel d’apprendre à nos animaux dès leur plus jeune âge.

Un apprentissage à des fins éducatives, dans un intérêt de réflexion ou de travail pour l’animal ou encore à des fins d’amusement.

Un apprentissage sur ce qui nous paraît être les bons comportements, des tours, ou encore pour répondre à nos attentes.

Mais ils nous apprennent tout autant et même beaucoup plus. Un point souvent oublié et qui me paraît pourtant le plus important.

Je le constate avec les animaux qui partagent ma vie mais aussi avec ceux dont j’ai la chance de m’occuper.

Parce qu’ils sont tous uniques, ils m’apportent énormément en connaissances et en apprentissages.

Sur des comportements en extérieur, sur une manière d’être, sur des attentes différentes, c’est un enrichissement constant pour moi.

Cet apprentissage auprès d’eux me permet de m’améliorer et de les comprendre chaque jour un peu mieux.

De quoi apprendre à reconsidérer la vision de la relation homme/animal…

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La communication canine se base sur différents type de signaux, que ce soit entre chiens ou avec d’autres espèces et donc avec nous.

Les signaux composants la communication canine

Signaux vocaux : aboiements, grognements, gémissements…
Ces signaux ont pour but de renseigner sur la localisation, d’avertir à distance ou lorsque la visibilité est limitée. Associer aux signaux corporels, ils permettent de transmettre l’humeur et les intentions.

Signaux chimiques :
Ils interviennent dans la communication olfactive qui est une communication à distance par les substances volatiles et de proximité par le dépôt de substances solides et liquides dans l’environnement. Cette communication transmet des informations, des motivations et des émotions.

Signaux tactiles : léchages, contacts, frottements…
Ces signaux vont venir compléter la communication et peuvent refléter l’intimité d’une relation.

Signaux visuels :
Ces signaux s’utilisent principalement dans une communication immédiate. Ils se basent sur les caractéristiques morphologiques ainsi que sur les mouvements expressifs ritualisés (postures, mimiques, déplacements) et émotionnels involontaires (pupille dilatée, poils hérissés).

La communication canine est donc une communication complexe qui dépasse le simple aboiement.

Communication canine et communication humaine

La communication que nous entretenons avec les chiens est souvent biaisée par l’anthropomorphisme. Ainsi, l’humain tend à interpréter les comportements canins, et même plus généralement animaux, selon ses propres comportements. Ce qui peut à terme entraîner des soucis comportementaux.

D’autre part, nous privilégions la communication verbale avec les animaux. Ces derniers, et plus particulièrement les chiens, renforcent donc leurs vocalises à notre contact.

Nous sommes souvent aveugles face aux signaux silencieux exprimés.

L’exemple le plus parlant, chez le chien, est celui des signaux dits « d’apaisement ». Ces signaux sont émis dans l’objectif de pacifier une situation et se basent sur des postures et des mimiques. Ils sont donc très importants pour comprendre les chiens mais malheureusement encore trop peu connus.
Vous trouverez de nombreuses représentations illustrées de ces signaux sur internet.

Toutes ces données donnent donc à réfléchir sur notre manière de communiquer avec les chiens et sur les connaissances que nous en avons.

Travailler avec les animaux, c’est aussi connaître leur communication pour pouvoir détecter des signes et traduire des comportements dans le but de proposer à l’animal ce qui lui correspondra le mieux.

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